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Allergie prétendue à un médicament

Les manifestations d’allergies médicamenteuses répondent à une  nomenclature révisée en 2005, avec des manifestations cliniques d’hypersensbilité allergiques et non allergiques.

Celles-ci sont souvent sous-diagnostiquées, seules 10 à15 % sont déclarées,

Sue le plan clinique, on distingue les formes peu sévères, cutanées, urticaire, angio-œdème, et des formes plus sévères (pustuloses, Lyell, DRESS, vascularites, choc.)

Le diagnostic repose sur :

-      La sémiologie

-      La chronologie

-      Les médicaments co-prescrits

-      Le contexte

-      Le diagnostic différentiel (fausses réactions allergiques)

-      Les facteurs de risque

 

La stratégie de confirmation requière :

-      une histoire clinique complète avec questionnaire standardisé

-      des tests cutanés en prick-tests, IDR ou patch-tests

o   tous ne sont pas sont validés, (Torres, Romano, Mertès)

-      des tests biologiques (rarement satisfaisants)

o   dosage IgE spécifiques amoxicilline

o   sensibilité 42-74%,

o   spécificité 96-100%)

-      des tests de provocation en milieu hospitalier

o   en cas de forte présomption

 

Le test de réintroduction est l’étalon-or du diagnostic, mais ne sera envisagé que dans les conditions optimales de sécurité, en respectant les contre-indications.

               

A retenir :

-      les vraies hypersensibilités médicamenteuses représentent moins de 20% des suspicions.

-      Le diagnostic est difficile.

-      Si le médicament est indispensable pour le patient, il peut être nécessaire d’aller jusqu’au test de provocation, pour aider à optimiser le traitement du patient.

-      Il est important de faire avancer nos connaissances (mécanismes, facteurs de risque, biologie) avec des bilans complets.