Les contraceptions hormonales.
Drs Christian Notteau & Guy Vandecandelaere
Cas clinique Numéro 1
Mme Durand consulte avec sa fille Léa 17 ans pour un mal de gorge.
Au moment de rédiger l’ordonnance, elle vous demande de prescrire la pilule à sa fille car, dit-elle, Léa « fréquente » un garçon.
Vous lui expliquez que la question est importante et mérite que l’on prenne un peu de temps. Vous lui proposez de se revoir rapidement pour discuter de tout cela.
Vous demandez Léa de réfléchir à la contraception qu’elle aimerait prendre et aux questions qu’elle pourrait se poser.
Prescription première contraception
Bienvenue :
Accueil en rappelant le caractère confidentiel de l’entretien et les objectifs de la consultation.
Entretien :
Elaboration d’un diagnostic éducatif partagé : recueil d’informations à partir de l’expression de la femme sur ses attentes, ses souhaits ses craintes…
Renseignement
délivrance d’une information claire, adaptée et compréhensible.
Choix :
Rappeler que le choix final appartient à la patiente en fonction de situation propre (médicale, économique, psychologique …)
Explication :
discussion sur la méthode et son emploi. Au mieux donner des infos écrites (Site Internet)
Retour :
lors des consultations de suivi. La méthode est-elle adaptée à la patiente. Est-elle satisfaite ? A telle des questions, des effets secondaires ? Faut-il la changer ?
Ce qu’il ne faudrait pas faire :
être directif sans laisser la femme s’exprimer ou en choisissant pour elle ce qui ne vous concerne pas …
Deux jours plus tard
Mme Durand revient avec sa fille. L’alliance thérapeutique est au rendez-vous.
Lors de l’échange, vous lui avez présenté concrètement tous les moyens de contraceptions existant avec des échantillons.
Contraception hormonale
Œstro-progestatifs
Pilules
Patch transdermique
Anneau vaginal
Progestatifs seuls
PilulesMicro progestative (levonorgestrel ou desogestrel)Implant sous cutanéInjection IMDIU au levonorgestrel
Stéroïdes sexuels et la contraception hormonale
Deux classes d’oestrogène :
Les oestrogènes naturels :
17B oestradiol (principal utilisé en COP)Estrone
oestriolLes oestrogènes de synthèse :
Stéroidiens : éthynil-oestradiol, méstranol
Non stéroidiens : font partie de la famille des stilbenes (distilbène)
Les progestatifs
Naturels
A noyaux prégnane (effet androgénique nul ou faible)
Dérivés 17 hydroxy-progestéroneDérivés de la 17 méthyl-progestéroneDérivés de la 19 nor-progéstérone
Norstéroïdes (effet androgénique)
Dérivés 19 nortéstostérone (la COP fait appel à cette classe de progestatif) :
1ere génération : noréthystérone, acétate de noréthystérone, lynéstrénol2e génération : norgestrel, norgestrienane, levonorgestrel3e génération : désogestrel, étonorgestrel, gestodene, norgestimate4e génération : drospirénone, dienogest
En fonction du progestatif
1ere génération
Faible activité anti-gonadotrope
Activité androgénique
2e génération
Augmentation de l’activité anti-gonadotrope
Diminution des doses de progestatif
Activité androgénique moindre
3e génération
Puissante activité anti-gonadotrope
Diminution des doses de progestatifs et EE
Absence d’activité androgénique à cette dose
Drospirénone
Activité anti-minéralocorticoide modérée
Anti-androgénique
Contraception Œstro-Progestative
Méthode séquentielle : œstrogène seul suivi d’une association OP (Qlaira)
Méthode combinée : utilisation simultanée d’œstrogène et de progestatif
Monophasique : OP à posologie fixe (Leeloo)
Biphasique : rapport Œstrogène/Progestatif en 2 phases (Adépal)
Triphasique (Trinordiol)
On préconise les pilules combinées monophasiques 21 ou 21/7
Contraception Macroprogestative (hors AMM)
Indications:
CI aux oestrogènes, mauvaise tolérance oestrogènes (mastopathies), pathologies estrogénodépendantes, ménométrorragies fonctionnelles
Contraception d’urgence
NB:Ellaone ou Norlevo?
En l’absence de contraception, préférer prescrire Ellaone
Si prise de pilule (mais oubli >12h et rapport dans les 5 jours précédents l’oubli)
=>préférer Norlevo (car Ellaone diminuerait l’efficacité ultérieure de la pilule)
Dans tous les cas: protection des RS >7 jours suivants.
Mécanismes d’action de la contraception hormonale
OP
=> 1. Inhibition sécrétion FSH et LH pas d’ovulation
=> 2. Action sur l’endomètre peu apte à la nidation
Micro-progestatifs=> 3. Action sur la glaire imperméable aux spermatozoïdes
Agissent sur l’endomètre et la glaire essentiellement
Les 3ème génération peuvent bloquer l’ovulation
Macro progestatifs
Inhibent l’ovulation + action sur endomètre et glaire,
Utilisation 20 jours/28
Effets sur les différents métabolismes des estrogènes de synthèse et des progestatifs de 1ère, 2ème et 3ème génération
Ethynilestradiol :
Métabolisme lipidique : augmentation, via effet hépatique, de la synthèse de protéines impliquées vers un profil athérogène (↑ de synthèse des TG, HDL. ↓ du LDL)
Pression artérielle : augmentation de la synthèse d’angiotensinogène : risque d’HTA
Facteurs de la coagulation : augmentation de la synthèse des facteurs de coagulation :
risque thrombo-embolique (↑ la synthèse du fibrinogène, des facteurs VII, IX, X, et ↓ la synthèse de l’antithrombine III et de la protéine S inhibiteurs de la coagulation)
Métabolisme glucidique : diminution de la tolérance glucidique via insulinorésistance
Progestatifs
Métabolisme lipidique: Les P de première et deuxième générations ont des effets inverses « en miroir (↓ HDLch)Les P de troisième génération non androgéniques ont peu ou pas d’effetsPression artérielle : Les P microdosés en continu ne modifient pas la pression artérielle
Facteurs de la coagulation: Les P ont peu ou pas d’effets
Métabolisme glucidique: Les progestatifs de première et deuxième générations augmentent la glycémie, effet inconstant pour les P de troisième génération
Contraception hormonale: interactions médicamenteuses
Diminution de l’efficacité contraceptive
Inducteurs enzymatiques
Millepertuis
Antiépileptiques
phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, primidone, oxcarbazépine, rufinamide, topiramate
Anti-tuberculeux
Rifabutine, rifampicine
Griséofulvine
Antirétroviraux
(…)
Interaction autre
Lamotrigine, diminution des concentrations de lamotrigine
Cas clinique Numéro 1
Au final, son choix se porte sur une pilule œstro-progestative continue de 2ème génération.
Elle vous dit qu’elle fume en moyenne 15 cigarettes par 24H depuis 6 mois.
Vous hésitez à lui prescrire …
Tabac et pilule
Cas clinique Numéro 1
Vous vous souvenez qu’elle est migraineuse comme sa maman.
Que pensez vous de l’association migraine et OP ?
Rappels migraine (critères IHS)
Critères migraines simples
Au moins 5 crises répondant aux critères B à D
Crises de céphalées de 4 à 72h (sans ttt)
Céphalées avec au moins 2 caractéristiques:
Unilatérale
Pulsatile
Modérée ou sévère
Aggravée par activité physique de routine
Durant les céphalées, au moins l’un des caractères suivants:
Nausées et ou vomissements
Phonophobie et photophobie
Examen clinique normal entre les crises
Il existe 4 types d’auras : visuelles (les plus fréquentes, 99 % des auras, anciennement dénommées migraines ophtalmiques), sensitives, aphasiques et motrices.Critères migraines avec auraAu moins 2 crises répondant au critère B.
Au moins 3 des 4 caractéristiques
- un ou plusieurs symptômes de l’aura totalement réversibles ;
- le symptôme de l’aura se développe progressivement sur plus de 4 min et si plusieurs symptômes sont associés, ils surviennent successivement ;
- la durée de chaque symptôme n’excède pas 60 minutes ;
- la céphalée fait suite à l’aura après un intervalle libre maximum de 60 min, mais parfois commence avant ou pendant l’aura.
Examen clinique normal entre les crises
La migraine doit être distinguée de la céphalée de tension, céphalée plus diffuse, non pulsatile, non aggravée par l’effort, moins intense, sans signes digestifs, parfois accompagnée de phonophobie ou de photophobie.
Migraine et céphalées de tension sont souvent associées ou intriquées chez les mêmes patients.
Migraine et contraception hormonale
Migraine avec aura
Contre indication de tous les œstro-progestatifs (grade B)
Pas de contre indication des progestatifs (grade C)
Migraine sans aura
=> recherche d’un autre Fdr cardio vasculaire
âge > 35ans, tabac >15c/j, HTA, diabète, obésité, dyslipidémie
Si présence d’un autre Fdr:
Contre indication des œstro-progestatifs
il est recommandé, par précaution, d’adopter une contraception non hormonale. Le cas échéant, si une contraception hormonale est souhaitée, il est possible de prescrire une contraception par progestatif
La migraine sans aura, seule, sans autre facteur de risque associé ne constitue pas une CI aux œstro-progestatifs
Cas clinique Numéro 1
Lors de la discussion, elle vous dit que sa meilleure copine a un implant.
Son médecin a refusé de lui donner la pilule sous prétexte que sa maman et sa sœur ont toutes les 2 eu une phlébite.
Qu’en pensez-vous ? Un atcd TE familial est-il une contre indication absolue à la prescription d’un OP?
Cas clinique Numéro 1
Vous décidez quand même de lui prescrire « Optilova ».
Vous lui indiquez les modalités de démarrage
Instauration d’une contraception orale
1er jour du cycle ou en relais d’une contraception hormonale combinée
contraception immédiate
Relais d’une contraception hormonale progestative seule
Associer méthode barrière (préservatif) durant les 7 premiers jours
Quick start:
A n’importe quel moment du cycle,
contraception effective au bout de 7j
Associer une méthode barrière les 7 premiers jours
Quick Start (démarrage rapide de la COP)
Les avantages :
Elimine l’attente pour débuter la contraception (25% ne se rendent pas a la pharmacie )
Facilite la consultation
N’augmente pas les effets secondaires
Améliore l’observance et le taux de continuation
Diminue les risques de grossesse non planifiée.
Les « inconvénients »
être raisonnablement certain de l’absence de grossesse avant de débuter (les COP ne sont pas tératogènes)
sept jours de protection supplémentaires pour bloquer axe HHO
Cas clinique Numéro 1
Léa repart avec 1 ordonnance de médicaments « Optilova » pour 6 mois et une pilule du lendemain ainsi qu’une ordonnance pour une prise de sang.
Bilan avant prescription COP
Bilan initial, 3 mois et 12 mois :
GAJ et EAL (à piquer 12h à jeun)
Si pas anomalie retrouvée :
contrôle tous les 5 ans en absence de faits cliniques nouveaux
Contrôle tous les 2 ans si >35ans
Si bilan anormal
Contrôle annuel
Cas clinique Numéro 1
Vous êtes à la maison entrain de déjeuner avec votre épouse et vous recevez un SMS inquiet de Léa qui vous dit avoir oublié sa pilule. Elle a très peur d’être enceinte.
Après le dessert, vous la rappelez et elle vous explique la situation. Elle a oublié de prendre la pilule du 10ème jour et a eu un rapport la veille.
Que lui conseillez vous ?
CAT devant oubli de pilule
Oubli <3h (Microval) ou <12h (POP)(Cerazette)
Pas de risque de grossesse
Prendre cp oublié puis poursuivre aux heures habituelles
Oubli >3h (Microval) ou >12h (POP) (Cerazette)
Prendre cp oublié puis poursuivre aux heures habituelles
Utiliser contraception locale simultanée pendant au moins 7j
Si l’oubli concerne un des 7 derniers cp actifs, débuter la plaquette suivante dès le lendemain de la prise du dernier cp actif
Si rapport sexuel non protégé < 5j avant l’oubli, contraception d’urgence + protection des rapports jusqu’au début des règles
Vomissements dans les 2h après la prise du cp
Reprendre 1 cp
Norlevo (Levonorgestrel) < 72 heures, sans ordonnance et gratuit pour les mineurs
Ellaone (Ulipristal) : modulateur synthétique sélectif des récepteurs de la progestérone) < 5 jours, gratuit pour les mineurs , sans ordonnance
=> Chez la femme obèse (IMC>30) : augmentation du risque d’échec avec le Norlevo, non significatif avec Ellaone
=> 90/95% d’efficacité, le plus rapidement possible après le rapport sexuel
Pose de stérilet < 5 jours
Allaitement: Norlevo
Ellaone : diminue l’efficacité des COP et progestatifs purs ; attention pdt 14 jours (préservatifs) (slt 7 jours avec Norlevo)
Cas clinique Numéro 1
Léa revient vous voir 6 mois après sa première prescription.
Elle vous dit que globalement elle va très bien avec la pilule que vous lui avez prescrite mais qu’elle aimerait ne plus avoir des règles tous les mois.
Que pouvez vous lui conseillez ?
Explication. Tendance actuelle.
Propositions possibles
Enchainer plaquettes OP monophasiques
(par trimestre)
Nouvelle pilule Seasonic
(84 pilules dont 7 placebos)
Cas clinique Numéro 1
En l’interrogeant bien, vous remarquez qu’elle se plaint plus souvent de maux de têtes, qu’elle a les jambes lourdes et ressent une tension inconfortable des seins. Y a t-il une explication ?
Que peut-on lui proposer ?
Signes d’hyper et d’hypoestrogénie.
Cas clinique Numéro 1
Elle repart du cabinet avec sa nouvelle pilule « Minesse » pour 1 an et lui proposez de se revoir avant en cas de problème.
Passé ce délai, Léa revient. Elle a dû prendre 2 fois la pilule du lendemain et elle se dit « tête en l’air ». Il lui faudrait un moyen plus simple dans son cas. Elle vous parle de l’Implant mais elle a très peur de prendre des kilos.
Vous lui proposez de tester une pilule microprogestative pour savoir si elle supportera le Nexplanon ?
Qu’en pensez vous ?
NEXPLANON
Contraception microprogestative pure.
Principe actif: Etonogestrel
Durée d’action: 3 ans si IMC<25 (discuter 2 ans-2,5 ans si surpoids)
Mode d’action:
Inhibition de l’ovulation
Modifications de la glaire cervicale
Atrophie endométriale impropre à nidation
Contre-indications:
Accident thromboembolique évolutif
Antécédent personnel cancer hormono-sensible
Antécédents hépatiques sévère sans normalisation de la fonction hépatique
Association avec inducteurs enzymatiques
Avantages:
Pas de prise quotidienne pas de risque d’oubli
indice de Pearl 0,05
Facile à poser
(EMLA ou AL à la Xylocaine, face interne bras non dominant, sillon biceps-triceps, 8 à 10 cm de l’épitrochlée )
Aménorrhée dans 1/3 des cas
Ok si tabac/antécédent thromboembolique
(sauf accident TE évolutif)
Inconvénients:Bonne tolérance: 80% de femmes satisfaites à 2 ans
Prise de poids: seule contraception avec études prouvant prise de poids (1,5 à 2% par an)
Acné/Hyperandrogénie: de novo ou aggravation
Persistance croissance folliculaire: risque Kystes Ovariens Fonctionnels
Spottings par atrophie endométriale 1/3 des cas
DIU chez la NULLIPARE
Désormais DIU de taille adaptée aux utérus de nullipares
2 types de DIU disponibles:
Cuivre: préciser « short » (ex: UT 380 short, 7med380USTA short…)
Hormonal (levonorgestrel) : Jaydess (équivalent du Mirena pour les nullipares)
Avantages :
Pas de prise quotidienne (posé pour 5 ans pour DIU cuivre, 3 ans pour Jaydess) Indice de Pearl 0,2)
Non CI si tabac/antécédent thrombo emboliqueInconvénients:
Inconvénients :
Statistiquement + de risque d’IST chez jeunes donc + de complication si IST avec DIU en place
Pose parfois moins bien tolérée (petit orifice cervical)
DIU cuivre: Ménorragies, Dysménorrhées
Jaydess: + de spottings que Mirena
Conduite à tenir recommandée:
TAKE HOME MESSAGESRechercher facteurs de risques d’IST
PCR Chlamydia Trachomatis avant la pose (1er jet urinaire ou endocol) Zythromax 1 gramme dose unique pour 2 partenaires avant la pose si positif)
Préférer la pose chez nullipare en couple stable et informer nécessité bilan IST et notamment PCR Chlam avant déprotection des rapports si changement de partenaire
Contrôle écho à 6-8 semaines
Points CLES lors de la 1ère consultation
Consultation dédiée
Interrogatoire sur ATCD perso/familiaux++
Examen clinique : TA, poids
Quick start
Pilule et tabac, CI après 35 ans
Prescrire contraception d’Urgence en même temps que la pillule
DIU, pas de CI aux Anti-inflammatoires
Cas clinique Numéro 2
Mme A, 35 ans, consulte pour une contraception après un bypass,
IMC à 46 mais pas de comorbidité cardio-vasculaire
A pris Minidril de 25 à 28 ans avec une bonne tolérance
Depuis, Mme A a eu 2 enfants et utilise des préservatifs
La contraception OP est-elle contre-indiquée chez cette patiente?
Contraception et obésité
L’obésité isolée n’est pas une CI à la POP
Nécessité de rechercher d’autres FDRCV
Préférer une autre contraception si IMC>35kg/m²
Baisse de l’efficacité de la POP si IMC>25 ou de l’anneau vaginal
Du fait des modifications du volume de distribution et d’une malabsorption
Réticences à augmenter le dosage en EE du fait des risques CV
Augmentation du risque d’échec avec le patch si poids >90kg.
PmP, même efficacité que la POP
En pratique, préférer les Macro progestatifs
Implant : pas d’influence du poids sur l’efficacité
Mais avis d’expert en faveur d’un retrait à 2,5 ans pour IMC entre 25 et 30
Retrait à 2 ans si IMC > 30
DIU : bonne indication
Contraception oestroprogestative et obésité:
Bilan avant instauration:
Surveillance de la TA
Bilan métabolique complet (GAJ, EAL)
Surveillance annuelle:
Bilan métabolique à renouveler au moins une fois par an même si le premier bilan est normal.
Recherche de FRCV
Cas clinique Numéro 2
Mme A, consulte son gynécologue car elle présente des ménorragies
A l’échographie, on retrouve un fibrome sous muqueux typique de 15 mm de
Quelle contraception proposer?
Myome :
Ablation du myome
Contraception possible par
DIU au progestatif
Macro progestatif
Contraception et cholestérol
Contraception et TG
COP CI si TG>2g
Augmentation des TG sous COP fréquente mais souvent modérée : si <2g, pas intérêt d’arrêter la COP
Absence d’effet de l’étonogestrel sur les taux de TG
Contraception du Post Partum
Allaitement artificiel :
-OP utilisables a partir de 42j après accouchement en l’absence de CI, en prenant en compte les FR de thromboses
-Délai diminué a 21 jours en absence de FR thrombo-embolique veineux : immobilisation, transfusion lors de l’accouchement, IMC>30, hémorragie post partum, césarienne, pré-éclampsie, tabagisme
-3e et 4e génération CI
-Progestatifs utilisables a 21j : microprogestatifs, implants
Allaitement maternel :
Aménorrhée lactationnelle : allaitement a un effet contraceptif jusqu’à 6 mois si :
Allaitement exclusif
Allaitement jour et nuit (6-10 tétées/24h)
<6h entre 2 tétées la nuit
<4h entre 2 tétées le jour
Microprogestatifs à partir de j21 ou implant