Réalisation d'immobilisations en traumatologie
Docteur Mohamed RTAIMATE
94 bis rue Gustave Delory
59810 LESQUIN
En préalable : tout traumatisme justifie une radiographie risque medico-légal.
1. Poignet
a. Toute douleur avec retentissement fonctionnel après 3 semaines d’immobilisation impose un arthroscanner (ligament scapho-lunaire, ligaments intra-carpiens)
b. Orthèses amovibles : seulement si patient discipliné car il faut néanmoins un port quasi-continu de l’orthèse (hors toilette)
c. Les résines circulaires sont surtout réalisées par le chirurgien, l’urgentiste ou le médecin en ville après examen clinique et radiographique.
2. Main
a. Pour les lésions non chirurgicales, moins on immobilise et mieux c’est, donc au maximum une semaine, par exemple lors d’une syndactylie pour fracture non déplacée.
b. Lors d’une entorse d’un doigt il existe souvent un arrachement de la plaque palmaire : risque d’enraidissement si la mobilisation est trop tardive
c. Importance de la kinésithérapie pour la main
d. Un message donc : éviter l’enraidissement
3. Cheville
a. LE MOINS POSSIBLE DE CHIRURGIE !
b. Radio systématique et si normal et que l’évolution à 6 semaines après kinésithérapie n’est pas bonne, il faut faire un arthroscanner, parfois plus tôt qu’à 6 semaines en fonction des signes d’appel.
c. Immobiliser de 2 à 4 semaines
d. Démarrer la kiné dès la sédation de la douleur
e. Utiliser une orthèse de type Aircast® ou équivalent car il faut immobiliser l’inversion-éversion.
Pour ces trois articulations, attention à l’algodystrophie favorisant l’enraidissement : il faut mobiliser ! La calcitonine n’a aucun intérêt.