Les sinusites

Les sinusites

Antibiothérapie ? Corticothérapie ? Imagerie ? Place de la chirurgie ? 

Dr Emmanuel Bartaire GHICL

Faculté libre dedecine

Contact mail : bartaire.emmanuel(at)ghicl.net


Les principaux sinus sont les sinus ethmoiïaux, frontaux, maxillaires et sphénoïdaux.

On peut différencier les sinusites aigües des sinusites chroniques.


1.  Les sinusites aigues :

Elles  sont  essentiellement  bacriennes,  e viennent  la  plupar du  temps  compliquer  des rhinites aigues virales.


a.   Les bactéries les plus fréquentes sont :

- Streptococcus pneumoniae (cocci Gram + sensibles à l'amoxicilline, dont 20 % seulement peuvent être des Pneumocoques de Sensibili Diminuée à lanicilline (PSDP), dont le traitement consiste à augmenter les doses d'amoxicilline)

- Haemophilus influenzae (bacilles Gram -, sensibles à l'amoxicilline dont les mécanismes de sistances sont essentiellement des béta-lactamases inhibées par l'amoxicilline

- Moraxella catarrhalis (diplocoques Gram -, sensibles à l'amoxicilline / acide clavulanique)

- Staphylococcus aureus (cocci Gram +, présentant des bétalactamases, sensibles à l'amoxicilline / acide clavulanique)


b.   Le traitement symptomatique est fondamental, il repose sur :

Les sinfections rhinopharyngées, au sérum physiologique ou aux solutions salines marines isotoniques


c.    Les antibiotiques sont indiqués

- aps échec d'un traitement symptomatique

- dans les localisations non maxillaires

- dans les complications


Les antibiotiques de choix sont en premier lieu l'amoxicilline et l'amoxicilline/acide clavulanique 7 jours.

En cas d'allergie peuvent se discuter :

- C3G orales: cefpodoxime-proxetil ou cefotiam-hexetil

 synergistines: pristinamycine

- fluoroquinolones ancipneumococciques : levofloxacine


Place des corticoïdes :

- par voie générale : Ils permettent une diminution de la durée des symptômes, ils sont indiqués dans les sinusites hyperalgiques

- par voie locale : ils semblent avoir peu d'intérêt


Autres traitements :

- Le vasoconstricteur sont  pe indiqué e raison  de effets indésirables parfois graves par rapport à l'efficacité très modérée.

- Le inhalations,  les  décoctions  d'herbe ne  semblent  pa avoir d'intérêt.


d.   Complications :

- Ethmoidite aigüe exriorisée

- Méningite bacrienne, enphalites, abcès intracrâniens

- Thrombophbite de la face

- Cellulites cervico-faciales

- Thrombopbites cérébrales


2.  Rhinosinusites chroniques

Elles recouvrent une nosologie très complexe. On peut distinguer :

a.   Les rhinosinusites oedémateuses :

ex : rhinite allergique et polypose nasosinusienne 

b.   Les rhinosinusites oedémato-purulentes : Rares, ex : mucoviscidose et dyskisies ciliaires

c. Les rhinosinusites crouteuses :

Rares, ex vascularites à ANCA

d.   Les sinusites dentaires :

Elles sont consécutives à une pathologie dentaire sous-jacente de type abs périapical avec infection de contigui. Elles peuvent également être favorisées par le passage de pâte dentaire dans le sinus, formant ainsi un foyer infectieux chronique, sur lequel peut venir se greffer de l'aspergillus.

e. Les sinusites « architecturales » :

Causées par une mauvaise ventilation d'un sinus, en général au niveau de son méat, en raison d'une obstruction le à une pathologie architecturale


3.   Cas particuliers de la mycosinusologie

Elle regroupe des entités très différentes opposées :

1.   Les sinusites fongiques invasives :

Infections  érosive fongiques  notamment  aspergillaires,  d'évolution  extrèmement péjorative, chez des sujets très immunodépris.

2.   Les greffes aspergillaires sur corps étranger.


Diagnostic différentiel :

Les tumeurs, souvent bénignes, parfois malignes.

Les signes devant faire évoquer une tumeur maligne peuvent être les épistaxis, les atteintes

nerveuses (oculomotrices, V2…), les douleurs chroniques, les déformations de la face